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Le Caire le musée, les souks
Le Caire est la capitale de l'égypte. Son nom rabe est Al-Qâhira "la Martiale, La Victorieuse". Ce nom vient d'une légende racontant que la planète Mars (al-Qâhir) était au zénith au moment où commencèrent les travaux de fondation de la ville en 969.
Elle a une population officielle de 17,6 millions d'habitants en 2010, ce qui en fait la plus grande ville d'Afrique et du Moyen-Orient. Elle est située sur le Nil ainsi que sur quelques îles dans le nord de l'égypte. Les habitants du Caire sont appelés les Cairotes.
Les transports du Caire comprennent un très grand ensemble routier, un réseau ferré, un métro et des services maritimes. Les transports routiers sont facilités par les véhicules de tourisme, les taxis, les bus privés et les minibus. Le métro est un moyen rapide et efficace de se déplacer au sein du Caire, mais il est bondé aux heures de pointe. La quatrième et la cinquième voiture du train sont réservées aux femmes, bien que celles-ci puissent aussi voyager dans n'importe quelle autre voiture. Une nouvelle rocade contourne la périphérie de la ville. Les ponts sont nombreux, comme le pont du 6 Octobre qui permet de traverser la ville rapidement en enjambant les grandes artères.
La ville abrite les principales institutions politiques et administratives du pays ; elle est en outre le siège de la Ligue arabe, symbole de son röle déterminant dans le monde arabe. Depuis 1992, avec plus d'une centaine de monuments restaurés, la capitale de l'égypte retrouve un héritage longtemps négligé.
Le Caire a signé des traités de coopération (jumelage) avec dix-huit villes dans le monde dont Paris en 1992.
Le musée égyptien. En 1835, le gouvernement égyptien met en place le Service des Antiquités égyptiennes afin de mettre un terme au pillage des sites archéologiques et exposer les oeuvres qui appartenaient à l'état. Dans un premier temps, les jardins de l'Ezbékyia, au Caire, servent d'entrepöt pour tous ces objets. La collection est ensuite transférée dans un édifice de la Citadelle. Le musée initial, créé à Boulaq en 1858, fut dirigé par l'archéologue fran&ccdil;ais Auguste Mariette (1821-1881). En 1880, son contenu fut transféré à Gizeh dans une annexe du palais d'Ismaïl Pacha, souverain d'égypte.
Le musée actuel, construit en 1900 sur la place El-Tahrir selon les plans de l'architecte fran&ccdil;ais Marcel Dourgnon dans le style néo-classique par l'architecte fran&ccdil;ais Marcel Dourgnon et inauguré en 1902, expose plus de 120 000 objets sur deux étages dans une centaine de salles. La pièce maîtresse du musée est bien sûr le trésor de Toutânkhamon. Près de 100 000 objets de toutes sortes, statues, statuettes, bas-reliefs, peintures murales, stèles, fausses portes, vases, armes, outils, sarcophages, momies, etc., s'entassent dans les caves, les débarras et les combles du musée égyptien. Mais c'est également dans ces réserves qu'entrent les nouvelles découvertes. Beaucoup d'œuvres ont été oubliées dans la pénombre des réserves. Ainsi la statue funéraire de bois peint et enduit de gypse de Ptahhotep, vizir de la Ve dynastie, découverte en 1940 a passé 65 ans au fond d'une caisse avant d'être retrouvée, en 2005, lors d'un inventaire conduit dans les caves du musée. Afin de percer le secret des quelque 200 momies qui se trouvent au musée, un laboratoire a été installé en 2006 dans les caves du bâtiment pour l'étude de leur ADN. Ainsi, celle que l'on appelle la « momie hurlante » est fortement soup&ccdil;onnée par Zahi Hawass, ancien chef du service des Antiquités, de n'être autre qu'Ahmosé-Méritamon, l'épouse du roi Amenhotep Ier et grand-mère de la reine Hatchepsout, dont la momie a été identifiée en 2007 par l'examen de son ADN.
Les souks. Le quartier de Khan El Khalili, à l'est de la ville abrite l'un des plus grands souks. Il faut flâner dans ces souks pour s'imprégner des parfums du Caire. Une foule affairée et bruyante déborde de la rue principale. Ce sont les spécialistes des objets en cuivre finement gravés, des bijoux fantaisie, des souvenirs pour touristes, de la vaisselle et des pierres précieuses qui se sont regroupés à Khan El Khalili. On y rencontre intimement mêlés les Cairotes en tchador ou en djellaba et les touristes sous leurs chapeaux de soleil. Comme dans tous les souks, une extraordinaire odeur d'épices flotte dans la rue. Une grosse différence cependant avec les souks de Haute Egypte : ici le vendeur attend patiemment le client. Il ne va pas, comme à Edfou ou Assouan, interpeller le passant, voire lui prendre le bras pour le convaincre d'acheter. Intéressez-vous aux objets d'un commer&ccdil;ant et il vous expliquera avec la plus grande complaisance ce qu'il fabrique et vend, sans pour autant vous inciter à acheter. Vous êtes un ami !
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